Ce que nous retenons de The Watchmen (le movie), c’est que le Dr. Manhattan est bien membré. Ce que nous retenons de The Watchmen (le comics), c’est que le membre bleu-fluo-irisé en question n’a pas vraiment comblé les attentes de la première compagne du bon docteur nucléarisé, Miss Janey Slater . Ce qui fait dire à Bernie, le brave marchand de journaux, qu’il s’en doutait bien que le Dr. Manhattan était « queer as a three-dollar bill » (le comics version US). En l’absence d’information plus précise sur l’élasticité vaginale de Miss Slater, il n’y a pas grand’chose à en dire ... Si ce n’est que - et c'est une remarque générale - nous devrions être plus attentifs et empathifs face aux difficultés sexuelles que rencontrent trop souvent nos super-héros (quelqu’un a-t-il vraiment envie d’être « autour » du zizi de Superman quand celui-ci éjacule ?). Si ce n’est aussi que des baffes risquent de se perdre chez Panini Comics, leur traducteur nous ayant fait le coup du « pédé comme un phoque » (le comics version FR). L’expression correcte est bien entendu « pédé comme un foc », le FOC, la voile du voilier, celle qui se prend la brise par derrière quand le rafiot vire (de bord), pas le mignon mammifère qui se ramasse des coups de batte dans la gueule chaque fois qu’une petite chérie de luxe émet le désir d’une nouvelle pelisse. Les phoques (straights et gays unis) en ont plein le cul ( !) de cette confusion nautique … Les fox-terriers (straights et gays unis) aussi d’ailleurs, car certains malveillants les confondent également avec le triangle toileux. Passons. Maintenant que c’est dit, pourquoi ne pas finir ce billet par une note amusante ?
Plus visible dans The Watchmen (le comics) que dans The Watchmen (le movie), on voit que les rues émeutées de la ville de nos héros costumés sont égaillées d’inspirés bombeurs qui non seulement y dessinent des hyperboliques « Who Watches the Watchmen » tout partout, mais aussi des pochoirs de silhouettes humaines enlacées qui nous rappellent notre … notre … ouiiii, Monzon ! A titre d’illustration, voici d’ailleurs (là en haut) une photographie tirée de la collection de l’historien José Lodewick montrant un des couples amoureux (et autobiographiques) de Monzon. A comparer avec une des oeuvres romantiques du street crew de Derf (image, ici en bas, liftée du bouquin hyper-copyrighté mais c’est pour une étude scientifique, donc on peut). Alors, ze question, maintenant, Dave Gibbons a-t-il plagié Monzon ?
dimanche 29 mars 2009
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