Vous voyez que dalle sur la photo ci-contre ? Pas la peine de vous dés-orbiter les globes oculaires … C’est pas un pochoir ! Ici, on est sur le hayon arrière de ma bagnole où un graffeur s’est exprimé samedi soir alors que j’étais garé aux abords du Recyclart pour assister au concert de l’ensemble électro-ska-balkan Analogik. Très joli travail d’improvisation au doigt et sans filet sur une fine couche de poussière pollinisée (c’est de saison) à l’invitation / incitation / inspiration visiblement irrésistible pour DEVOR ONE, associé aux co-signatures FIGUE et 2047 (hors-champs). C’est spontané, c’est vivant, c’est beau, c’est urgent … C’est urbain. Et j’avais d’autant plus envie de vous le poster, ce graff de 45 cm2 avec son outline et sa 3D un peu pattée, impossible à photographier avec tous ces #/@*§ de reflets, qu’il représente une combinaison innovante de mobilité (parce qu’une bagnole, ça bouge plus vite qu’un mur) et d’éphémérité (parce que la poussière n’est que poussière) d'un bonheur que l’on souhaite aussi aux pochoirs. Et puis, pour un graffiti tracé dans la crasse d’une vitre qui roule, ce n’est pas l’eau qui tombe ou l’eau qui crache qui le menace le plus … Mais celle, glycérolée, d’un spritch - spritch ! Et c’est là que l’anecdote devient cocasse, et que l’éphémérité de l’audace talentueuse de DEVOR ONE devient « effet mérité », …
Figurez-vous en effet (comme FIGUE peut-être) que le moteur de mon essuie-glace arrière est kaput depuis quelques semaines ! Hasard ou nécessité, et cause - conséquence : en amont de l’acte, la couche de poussière était luxurieusement pristine (un comble pour de la crasse) et, en aval de l’acte, la persistance de l’œuvre en est prolongée jusqu’à l’infini (quasi). En hommage à l’artiste, j’ai - très malhabilement - décalqué le graffiti afin de vous le montrer dans son intégralité. Appréciez, comme moi, ce blaze ami. Jusqu’au prochain car-wash.
mardi 28 avril 2009
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